Paris, terre des libertés et des fraternités à défendre. La peinture prend toute sa démesure. Les noirs disent le cri au charbon, la couleur le chant, à la pastel et à l’huile.

2018

Se mettre à l’abri du monde, loin de sa folie et jouir de la beauté de l’Art. Venise est comme un ventre maternel. Le temps devient celui de la réparation. Les églises servent de musées. Chaque instant dans ce lieu permet d’être plus grand que soi-même.

2003

Voyage dans les entrailles de l’Humanité, là oú les destins s’entrecroisent, oú les errances se rejoignent, oú les exilés touchent terre. Je peins la nuit, du côté de ceux qui fuient la lumière du jour.

1999

La lumière crue écrase tout. Elle fige les être et les instants. Temps de l’observation. Peinture de l’attente, de la solitude, de la rencontre et de l’accompagnement, nécessité de l’ombre.

1991

La poussière du sahel épaissit l’air et façonne les êtres. La silhouette humaine apparait. L’afrique ne retient que l’essentiel. Tout être a sa place et passe. Epaisseur du temps et intemporalité de l’être. La couleur brûle.

1987

Une île volcanique en plein océan, à 500 Km des côtes africaines. Les bleus hurlent jusqu’à l’horizon et l’or drape la montagne de sa lumière. Dans cet absolu de couleurs le noir de la pierre de lave sert de révélateur.
Le noir devient couleur.

1981 – 1982

Dans l’errance je fais de la beauté mon axe de vie.

1980

Années d’enfance, d’adolescence, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. La ville m’enveloppe de noir, j’appelle ça la peau des murs. Je cherche une trace, le droit à laisser une empreinte. Le droit à exister.